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SALUT ALI ...

 

Ce mail, j’aurai voulu ne jamais l’ouvrir…. Comme d’habitude, ce matin vers 9H45, je me mets derrière mon ordi pour lire les plaintes, les infos  des uns et des autres après ce premier tour de coupe chez les jeunes. Je jette un coup d’œil aux différents mails, j’en vois un de Jean Claude Kessler comportant la mention « matchs remis ». Je pense que c’est plutôt un mail de l’ami JCK pour évoquer le début de saison très difficile chez les jeunes. Je suis loin de me douter…. Après avoir pris connaissance d’un autre mail, j’ouvre le mail de Jean Claude et je suis abasourdi, secoué devant la terrible nouvelle : « le coach adjoint de l’Usod Ali Cheikh n’est plus; Il s’est effondré lors d’un repas pris avec ses amis Nicolas Grisward et Sébastien Kessler ».

Quand  quelqu’un décède, on a toujours tendance à ne trouver au défunt que des qualités. Et pourtant, c’est bien ce que tout le monde retiendra d’Ali. L’homme avait toujours le sourire, toujours le bon mot, toujours le souci de relativiser et de mettre la bonne humeur au centre de tout. Partout où il était passé, Ali n’avait que des amis. Avec Ali, la fraternité était le maître mot . Pas question ici de barrière entre les hommes mais plutôt une poignée de main franche, un regard, une bonne tape dans le dos et une bonne tranche de rigolade autour d’un verre. Car Ali aimait la vie et il se plaisait à le montrer. Il avait cette bonne humeur communicative. Aujourd’hui, la grande faucheuse l’a taclé de manière brutale, sournoise. Elle nous prive d’un super Mec, d’un footballeur qui de Saint Amarin au sporting de Cernay, au SR Cernay, à Tagolsheim, à Mertzen et depuis de longues années à Oberbruck avait su faire l’unanimité.

C’était bien triste sans toi cet après-midi Ali, sans ton rire mais tu aurais aimé la réaction de tes potes, dignes jusqu’au bout et qui t’auront offert ce dernier feu d’artifice. Et, comme un clin d’œil du destin, c’est ton ami  de la dernière heure, du dernier repas, Nico Grisward qui aura honoré ta mémoire en marquant à deux reprises.

Photo Brigitte Studer

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