Régulièrement, je suis interpellé sur la cohérence du calendrier des footballeurs. Régulièrement, les présidents, les entraîneurs me disent : pour soulager le calendrier en championnat, il n'y a qu'à jouer les tours de coupe à la bonne saison, en semaine. L'idée n'est pas dénuée de bon sens, bien au contraire. Mais, comme chez les pros, il y a d'autres paramètres qui entrent en jeu. Dans le foot amateur, il y aussi des investisseurs, des partenaires qui veulent aussi avoir des retours sur investissements et qui ont droit à des égards. Actuellement, ces partenaires souhaitent valoriser les épreuves qu'elles parrainnent et veulent que leur compétition se déroule le même jour pour avoir un réel impact médiatique. Dans le même ordre d'idées, ces partneaires n'apprécient guère lorsque les clubs jouent en semaine, dans le plus parfait anonymat ! Alors, les gestionnaires des calendriers doivent s'adapter. Cette année, par contre, je souris : les autres années, beaucoup ne comprenaient pas qu'on ne joue pas au foot en janvier. Je leur répondais que c'était en raison de la trève votée par les clubs en assemblée générale en 2002 ! Cette année, avec le froid de canard que nous avons connu, je n'entends plus personne. D'autres m'interrogent sur la mise à jour des calendriers dès février. Je les comprends mais quand faudrait-il jouer les rencontres en retard ? Imaginons que mars soit mauvais, nous serons bien contents d'avoir programmé la fin des championnats le 7 juin et pouvoir profiter du 14 ou du 21 !