°°°° « Travailleur, discret et simple » ; ce sont les qualificatifs qui reviennent le plus souvent lorsque l’on évoque Philippe Sutter avec ses proches, un masopolitain qui s’est forgé un beau parcours dans le monde diplomatique français. Il a été nommé Consul Général de France au Canada le 1er septembre dernier.
Aîné d’une famille de deux garçons, Philippe Sutter est né le 3 mai 1968 au sein du foyer de Raymond Sutter, adjoint au maire honoraire et de son épouse Marguerite née Walgenwitz. Comme tous les jeunes gens de son âge, il suivra une filière scolaire des plus classiques ; de l’école élémentaire « Les Remparts » au lycée Scheurer Kestner de Thann en passant par le collège Conrad Alexandre Gérard de Masevaux. Tout au long de sa scolarité, le jeune homme se distingue par une capacité de travail assez exceptionnelle. Son bac en poche en 1986, sa maman voit en lui un avenir de professeur. Qu’à cela ne tienne, il tente et réussit le concours d’entrée à Sciences Po à Strasbourg. Encouragé par ce succès, il remet l’ouvrage sur le métier et sort major de la promotion « René Cassin » en 1989. Philippe Sutter quitte l’Alsace pour poursuivre son cursus universitaire à l’Institut des Etudes Politiques de Paris. A l’issue de ce cycle, il embrasse alors une carrière de diplomate au sein du ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères. Il exercera diverses fonctions comme celles de conseiller politique à l’ambassade de France en Autriche ; adjoint de l’ambassadeur de France à Belgrade en Serbie ; négociateur à l’Union Européenne à Bruxelles et aux Nations Unies à New York, coordinateur des positions du ministère à l’Union Européenne, à l’Otan, à l’Onu et Sous-Directeur de l’action multilatérale au ministère des Armées où il servira sous le ministère de Jean Yves Le Drian. Le 1er septembre dernier, la carrière de Philippe Sutter connait une autre orientation puisqu’il a pris ses fonctions comme Consul Général à Vancouver au Canada. Sa circonscription comprend la Colombie britannique, l’Alberta, le Saskatchewan et les territoires du Nord Est. Philippe Sutter ne se fixe aucun plan de carrière particulier si ce n’est celui de servir avec efficacité l’Etat.
MH