LAUW
LES ANCIENS DE JAPARDAN SE RETROUVENT
A l'initiative de M. Abilio Pinto, les anciens de la maîtrise de l'usine Japardan de Lauw, fermée depuis mai 1990, se sont retrouvés à la mairie de Lauw.
Si dans un premier moment, ce temps de retrouvailles était programmé dans les locaux même de Lauwplast, l'usine où ils ont travaillé, des impondérables de dernière minute n'ont pas permis cette visite. C'est tout naturellement qu'Emile Ehret, maire de Lauw, a accueilli cette équipe soudée dont la plupart profite aujourd'hui des joies de la retraite. Pour le premier magistrat, c'était aussi l'occasion pour rappeler les liens forts qui se sont tissés entre l'usine et la commune. On en veut pour preuve la dernière avance Alsabail d'un montant de 226 000 euro que la commune a consenti pour l'usine Lauwplast.
L'aventure débute en 1857 lorsque Mme André créa un tissage puis une filature qui connut ses heures de gloire dans les années 1900 en employant 250 personnes. Cette activité donna d'ailleurs naissance à la cité ouvrière Berger André. En 1956, cette filature cessa son exploitation et fut remplacé par une société During spécialisée dans la confection de machines à laver. Mais cela ne dura que peu de temps puisqu'au début des années 60, c'est Dako, entreprise spécialisée dans la réalisation de fenêtres à bois plastifié qui lui succéda jusqu'en 1973 où s'implanta Japardan. Pendant dix sept années, cette entreprise de menuiserie industrielle poursuivit son exploitation jusqu'au 15 mai 1990.
La plupart des employés de la maîtrise de l'usine trouvèrent alors un emploi dans les deux usines de la zone industrielle de l'Allmend, Le Bed et Autocâble. Aujourd'hui, sur le site de Japardan, l'entreprise Lauwplast produit des conduits électriques et emploie une trentaine de salariés. Filiale du groupe suisse Sterling, elle s'est installée à Lauw où elle dispose d'un important espace de stockage.
Après le vin d'honneur servi en la mairie de Lauw, les anciens employés de Japardan se retrouvèrent autour d'un bon repas où ils purent encore échanger sur le bon vieux temps et où ils se promirent, comme il y a cinq ans, de se retrouver à nouveau.
MH
