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RENCONTRE LITTERAIRE

PEF : MOTS TORDUS ET ILLUSTRATIONS POUR LES PETITS GLACONS ET LES PETITES BILLES

 

Depuis jeudi dernier et jusqu'à mardi, Pierre Elie Ferrier dit PEF est l'invité d'honneur du réseau des écoles de la vallée de la Doller. 1565 enfants ont eu et auront le plaisir de côtoyer l'espace d'une rencontre ou d'une dédicace, le prince des « Mots Tordus ».

Après Susie Morgenstern en 2007 et l'illustrateur alsacien Jean Linnhoff l'an passé, c'est une autre pointure de la littérature de jeunesse en la personne de PEF qui a posé, l'espace d'une semaine ses valises dans la vallée de la Doller. Pour cela, les coordonnateurs des réseaux ont pu bénéficier de l'étroite collaboration avec leur hiérarchie puisque les inspectrices de l'Education Nationale Fabienne Schlund et Françoise Verpillat n'ont pas ménagé leurs peines pour que ce projet puisse se concrétiser.

Cette rencontre avec PEF, c'est aussi la concrétisation d'un cycle de travail avec cet auteur illustrateur.  Ainsi, pour les enfants des écoles maternelles, c'est de manière ludique qu'ils invitaient PEF à illustrer des mots en même temps qu'eux. Des mots représentant un personnage principal, un personnage secondaire, des actions, un lieu pour donner naissance à une histoire. Dans les classes élémentaires, les enfants ne se sont pas privées pour jouer avec  les mots à la manière de PEF. « Les petits glaçons, les petites billes et les traîtresses d'école » ont habilement et avec malice  transformé des histoires, pour proposer des leçons originales de « géoravie » à un public conquis.

Quant à PEF, la notoriété n'a aucune prise sur sa simplicité. L'homme est abordable, l'homme ne se prend pas au sérieux, il est resté un grand avec des yeux d'enfants. C'est un peu pour cela qu'il rencontre le succès auprès des enfants mais aussi de leurs parents. Lors des treize rencontres organisées à la salle polyvalente de Lauw et à la maison des associations de Burnhaupt le Bas, PEF a su, en quelques coups de crayons, démontrer que le dessin et la langue sont des outils malléables comme de la pâte à modeler, des jouets inusables et gratuits. Père du « prince de Motordu », il a donné vie à travers ce personnage rocambolesque à une vingtaine d'ouvrages qui ont recueilli plus de deux millions de ventes. Un régal pour les enfants friands de ces jeux de mots et de ces glissements sémantiques qui font basculer chaque histoire dans le burlesque. 

Une aubaine, comme le soulignaient les quelques 66 enseignants qui se sont associés à ce projet : « cette approche ludique du langage désinhibe les enfants en difficultés ».

Croustillants, tendres et cocasses, les ouvrages de PEF ne laissent pas insensibles.

Les quelques 300 personnes qui ont patienté de longues minutes pour recueillir une dédicace vendredi à la salle polyvalente de Lauw ne diront pas le contraire.      

MH

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