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FOOT - DIVISION 2

DIVISION 2 - LE SOMMET A WILLER

Un match de football au sommet; cela fait quelques années que l'on n'avait plus vu cela à Masevaux. Le public ne s'y était pas trompé et était venu un peu plus nombreux qu'à l'accoutumée pour suivre ce FC Masevaux en plein renouveau ou pour encourager les joueurs willérois.

Ce derby des deux vallées est revenu au FC Willer sur Thur même si un partage des points aurait sans doute été plus logique. Masevaux aura loupé le coche en première mi-temps. Ils ouvriront la marque après 12 minutes de jeu par un Harald Schirm très remuant mais qui devra s'y prendre à trois reprises pour battre l'excellent gardien visiteur Adam. Pendant la première période les hommes de Galli afficheront une réelle supériorité technique sur leur adversaire du jour. Mais, petit à petit, les masopolitains dessereront l'étreinte permettant aux joueurs d'Adrien Binder de revenir à la marque à la 38ème. La seconde période aura été bien plus décevante avec d'un côté un FC Willer qui s'appuiera sur ses vertus collectives de combattivité et de discipline et de l'autre un onze local qui s'est totalement éteint. Pour ma part, je suis convaincu que certains joueurs verts pêchent sur le plan physique et n'auront pas été en mesure de tenir le rythme de la première période. En abandonnant le jeu aux willérois, les locaux restaient à la merci d'un raté ou d'un coup de pied arrêté. c'est ce qui arriva à la 70ème. Un coup franc repousé par Wittmann finit dans les pieds d'un joueur de Willer qui ne se fait pas prier pour donner un avantage définitif à ses couleurs.

 Masevaux aura aussi payé cher son manque de banc :les absences pour suspension de Zaiter et Metzger se sont faites largement sentir, les remplaçants, malgré leur bonne volonté, sont un ton en-dessous. Dommage, car je suis convaincu que cette équipe du FCM a les moyens pour continuer à jouer les premiers rôles dans ce championnat. En parvenant un peu à étoffer son groupe, Yannick Galli peut encore espérer. Quant au FC Willer, c'est une équipe fidèle à elle-même : sans génie footbalistique particulier mais  un groupe toujours aussi solide et difficile à manoeuvrer.

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