UA-62496775-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

SOPPE LE HAUT : ARRUS VISITE LES BONS GROS DEFAUTS

Samedi et dimanche, l’humoriste colmarien Jean Marie Arrus  a fait un tabac au foyer rural de Soppe le Haut avec son spectacle  « Encore et toujours des histoires ». Un show de près de deux heures, tout en rondeur où tout le monde en prend pour son grade sans agressivité ni méchanceté gratuite…

Si Jean Marie Arrus se qualifie de clown depuis sa plus tendre enfance, c’est en 1989 qu’il franchit le pas et qu’à la suite d’un pari, il s’inscrit et participe à l’émission « La Classe » sur FR3. Mais c’est véritablement ces dernières années que le phénomène Arrus a pris de l’ampleur pour devenir une des références de l’humour en Alsace. Aujourd’hui, Jean Marie Arrus se situe un peu dans le style  d’Olivier Lejeune ou d’un Bigard à l’alsacienne sans toutefois céder à la vulgarité.  D’emblée il fait monter la température et son petit tour de salle en début de spectacle a le don de créer une réelle complicité entre l’artiste et son public.  Chez Jean Marie Arrus, le bonheur d’être sur scène n’est pas feint, il fait preuve d’une réelle honnêteté dans son interprétation. La première partie du spectacle, il campe le rôle de Mme Ida, une femme de ménage que Jean Marie Bockel avait voulu emmener avec lui à Paris. Mme Ida, en hommage à sa maman et Gusti, son mari pour évoquer son papa. Mme Ida, c’est cette femme qui aime bien deviser  sur les potins et les faits de la vie quotidienne. En seconde partie, Mme Ida laisse tomber le seau et les gants Mapa pour endosser le costume de Berry, ce bon paysan alsacien qui monte à Paris avec le TGV, qui a quelques démêlés avec la marée chaussée lors d’un alcootest et qui évoque longuement sa vie de couple avec Germaine.  Son inspiration, Jean Marie Arrus peut tout aussi bien la chercher dans le supermarché du quartier que dans le bistrot du coin. Il écoute les gens évoquer leur quotidien, il caricature le tout pour un résultat convaincant.

Dans le vallon du Soultzbach, Jean Marie Arrus aura séduit  un public qui ne s’y est pas trompé réservant une standing ovation à l’artiste mais aussi à l’ homme au grand cœur. La preuve, il a laissé son cachet au bénéficie de l’école de musique de la société de mandolines.

MH  

ARRUS 004.JPG

Les commentaires sont fermés.