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BALLON D'ALSACE : LES QUATRE SAISONS DU LANGENBERG

Avec toute sa famille, Jean Claude Fluhr, le sympathique propriétaire de l’auberge du Langenberg au Ballon d’Alsace est sur la brèche 365 jours par an. L’hiver, en plus de son activité de restaurateur, il exploite avec son ami Gilbert Zimmermann, les remontées mécaniques du domaine skiable du Ballon d’Alsace. Au printemps, quand dame neige tire sa révérence, il est l’heure de faire tous les petits travaux d’entretien, de révision du matériel. Et en été, c’est la fête au Langenberg.

Après la fête d’ été de la fin juillet avec l’orchestre Melody Boys, le Langenberg s’était mis à l’heure sportive dimanche dernier en accueillant la dernière étape du Tour Alsace cycliste, un rendez-vous qui a drainé des centaines de visiteurs venus applaudir les champions.

Ce dimanche, les vivats de la foule étaient supplantés par le bruit des tronçonneuses à l’occasion de la quatrième fête des bûcherons.  Toute la journée, les magiciens de la tronçonneuse auront ravi le public  en sculptant de superbes sujets : champignon, siège, panier, lutin, un régal pour les yeux mais pas pour les oreilles !  Un véritable tour de force que de manier avec une telle finesse ces engins de 12 kilos. Pour Jean Paul Thomas de , c’est une véritable passion. La semaine, il la consacre avec ses fils aux travaux forestiers et le dimanche, il sculpte. A l’instar du bûcheron professionnel, beaucoup viennent au Ballon par sympathie pour Brigitte et Jean Claude Fluhr. Ainsi le doyen des bûcherons Gaby Perry (86ans) maniait encore le passe-partout (grande scie à lame large) avec agilité. Alphonse Piot de Rougeoutte est un autre inconditionnel de ces rendez-vous avec la forêt. Sa spécialité, c’est le schlittage. De sa vie, il avoue fièrement : «  j’ai une femme, deux enfants et j’ai connu  trois schlittes que j’ai fabriquées de mes mains ».  Avec son engin, il dévale des pentes avec plus d’un stère de bois dans le dos. Si dimanche matin, Alphonse Piot s’est fait quelques frayeurs lors de sa démonstration, il concède volontiers : « avec la schlitte, c’est tolérance 0 alors, il ne faut pas être trop gourmand ! ».

Le public aura aussi pu voir l’abattage à la hache de deux arbres qui gênaient quelque peu les skieurs en hiver.

Mais l’été n’est pas fini à l’auberge du Langenberg. Le week-end prochain, Jean Claude Fluhr et son équipe remettront le couvert à l’occasion de la fête montagnarde qui sera animée dès samedi soir et dimanche toute la journée  par l’orchestre « Die Elsasser ».

MH

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