Gaulliste de la première heure, Francis Guttig, enseignant au CFA à Cernay et maire de Soppe le Bas se présente aux élections cantonales sous la bannière de « Debout la République », le parti de Nicolas Dupont-Aignan qui promeut une certaine idée de la France, indépendante, républicaine et sociale. Francis Guttig affiche donc clairement son appartenance politique et il veut tenir le langage de la vérité. Pour lui, la recentralisation des pouvoirs donne le dernier mot aux administratifs, il estime qu’une minorité technocratique non élue décide à la place des politiques. Il considère que des dérives de toutes sortes ont conduit à un pays lourdement endetté. Francis Guttig place la relance du pouvoir d’achat et la défense du service public au centre de ses préoccupations. Il considère qu’il ne faut pas s’éloigner de la démocratie de proximité et arrêter d’étrangler les petites communes. Il estime que les élus et la population ne peuvent accepter que les décisions échappent à la maîtrise des décideurs locaux. En matière de pouvoir d’achat, Francis Guttig refuse la concurrence avec des produits fabriqués au prix de l’exploitation d’êtres humains et de la destruction de l’environnement. Néanmoins, il ne veut pas céder à la mode de l’intégrisme écologique mais plutôt à celle d’une écologie pratique. Le credo du candidat de « Debout la république » est plutôt de garder les spécificités communales pour permettre un développement économique sans sacrifier la qualité environnementale. Pour cela, il compte bien s’appuyer sur son expérience d’élu responsable, maire de Soppe le Bas depuis 1989. Son premier adjoint Aimé Bellicam reconnaît en lui, « un homme de convictions qui va au bout des choses et qui sait garder le cap. Nous manquons de personnes de cette trempe ». Sa suppléante, Lucienne Beltzung, infirmière scolaire, est domiciliée à Mortzwiller et est native de Masevaux. Sans étiquette politique, elle a choisi de se présenter avec Francis Guttig car elle connaît l’homme de dossiers, discret, efficace, qui respecte les hommes et les femmes de son village. Elle a eu l’occasion de le cotoyer dans son parcours professionnel et d’apprécier « comment il fonctionne ».
MH