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Masevaux/Niederbruck : commune nouvelle : paroles d'habitants

Jeudi soir à Niederbruck, la salle polyvalente était bien pleine pour écouter Laurent Lerch et Jean Luc Reitzer présenter le projet de commune nouvelle (voir par ailleurs). Les habitants du village ont été nombreux à faire part de leurs inquiétudes pour les uns mais aussi de saluer l’audace des élus pour les autres.

La crainte de perte de l’identité du village est réelle pour certains : « on va devenir un quartier excentré de Masevaux, cette fusion est disproportionnée ». Pour Laurent Lerch, c’est plutôt du « gagnant- gagnant pour les deux parties ». D’autres reprocheront le timing ainsi que l’absence de référendum : «ce projet est dans les tuyaux depuis le printemps et aujourd’hui, vous nous présentez un projet ficelé. Il aurait été préférable de consulter la population ». Si Jean Luc Reitzer concède que le référendum, « c’est l’absolue démocratie », les élus balaient toutefois la proposition. La valeur juridique de la charte et son contenu sont aussi mis à mal : « la charte n’a aucune valeur juridique, il aurait fallu préciser des choses et notamment s’engager à ne pas toucher à la pression fiscale. » Certains vont même plus loin et parlent de trahison des élus. Pourtant, il n’y avait pas que de farouches opposants à la commune nouvelle dans la salle ; un conseiller municipal de Masevaux se veut rassurant : « il ne faut pas avoir peur ; nous mettons des moyens ensemble, nous avons tout à gagner ». D’autres estiment que les élus ont eu raison de s’engager pour permettre à leurs communes de garder la tête hors de l’eau et pouvoir avancer. Laurent Lerch n’hésite pas d’ailleurs à mettre en avant le rôle du bourg-centre qui investit pour les communes de la vallée et évoque notamment les dépenses consenties pour l’Ehpad (460 000€ pour la ville) ; et d’insister : « il faut faire en sorte que Masevaux reste le bourg centre sinon notre centre de décisions se déplacera vers l’avant vallée ».

C’est Jean Luc Reitzer qui aura le mo de la fin et qui placera les conseillers municipaux face à leurs responsabilités : « si on ne veut pas de communes nouvelles, il faudra assumer les conséquences ; soit on maintient les services soit on renonce ». La balle est dans le camp des deux conseils municipaux qui se réuniront au courant du mois.

MH  

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