8 ans après, André Sourdon et toute l’équipe de « La France en Courant », la plus longue course de relais de France, faisaient un crochet par Masevaux/Niederbruck pour le départ de la seconde demi -étape, Masevaux – Belfort.
Parti sur Cirey sur Verouse en Meurthe et Moselle samedi, les 7 équipes de 8 coureurs sont rentrés dans le vif du sujet dimanche avec la 1ère étape dont l’arrivée était jugée à Saint Dié des Vosges. Pas question pour les athlètes de profiter de la douceur vosgienne ; il a fallu lundi matin dès 3 heures du matin rechausser les baskets pour effectuer les 107 km et rallier Masevaux/Niederbruck via un parcours de montagne des plus éprouvants : le col de la Schlucht, le Markstein, le Grand Ballon pour terminer par les raidillons du Col du Hundsrück. « La France en Courant » est une course de relais ; chaque équipe de 8 coureurs est partagée en 2 tant et si bien que chaque athlète n’effectue que la moitié de l’étape mais parcourt tout de même 25km journalier. Certains sont des habitués de cette grande boucle pédestre à l’image de Dominique Chauvelier 4 fois champion de France de Marathon et qui en est à sa 15ème participation.
De Masevaux/Niderbruck, les coureurs sont repartis pour 87kms direction Belfort en passant par le Sundgau.
« La France en courant » en est à sa 28ème édition. C’est avant tout le bébé d’un boulanger, grand passionné de course à pied. Après 20 années consacrées pleinement à sa vie professionnelle, il veut découvrir le monde. Il entend alors parler du « Paris-Dakar », pas celui qui bénéficie des projecteurs médiatiques mais celui de Marc Boué qui relie Paris à la capitale sénégalaise en courant. Fort de cette expérience, il veut transformer l’essai et organise dès 1986, le premier tour de France pédestre. D’abord, le parcours fut calquée sur la Grande Boucle cycliste mais dès la seconde édition en 1990, la course fut plus structurée. Depuis 1992, elle bénéficie du label de la Fédération Française d’Athlétisme et le tour de France pédestre est devenu « la France en Courant ». Séduit par ce concept, le regretté Pierre Weiss, président de l’association de gestion de la salle polyvalente, réussit à convaincre André Sourdon de faire un détour par Masevaux. Depuis, « La France en Courant » est revenue dans la cité dollérienne en 2005 et en 2008. Toujours chaleureusement accueilli, gageons que ce ne sera pas la dernière. Mais avant de songer aux prochaines éditions, il faudra encore passer 13 autres étapes avant d’arriver dans le fief d’André Sourdon à Bernay dans l’Eure.
MH
