C’est une campagne cantonale en toute sobriété et en toute sérénité que mène le candidat de « Debout la République » Francis Guttig avec sa suppléante Lucienne Beltzung. Pas de promesses démagogiques mais du bon sens et un projet bien cadré autour de cinq pôles : la zone d’activité de l’Allmend » Porte de Masevaux », la filière bois, l’agriculture de montagne, le tourisme et l’amélioration du cadre de vie.
Pour Francis Guttig, la vallée de la Doller n’est pas condamnée à être une vallée dortoir. S’il observe « une délocalisation interne vers la zone industrielle du Pont d’Aspach –Guewenheim » avec le risque de saturation progressive du trafic sur la RD 466, il lui parait nécessaire d’impulser une dynamique économique fondée sur le potentiel existant et tenant compte des aspects environnementaux.
- Développer la zone d’activité de la « Porte de Masevaux ».
L’extension de cette zone d’activité figure au rang des priorités mais elle requiert une véritable volonté politique qui passe inévitablement par la création d’une desserte appropriée. Cette nouvelle infrastructure routière relierait la route départementale 83 à la zone de l’Allmend. Coût de l’opération 8,6M€. Et Francis Guttig de rappeler qu’il n’est pas novice en matière de déviation puisqu’ en tant que maire, il décrochait celle de Soppe le Bas « avec les dents » en 1993. Le développement de cette zone créerait de l’emploi tout en évitant la circulation des poids lourds sur la RD 466 et dans le vallon du Soultzbach. Francis Guttig fait aussi un constat accablant de la sous-exploitation de la filière bois. « Il ya quarante ans, chaque village avait sa scierie, en 2001, il n’en reste qu’une ». Pourquoi envoyer notre bois brut en Allemagne pour le racheter en produits élaborés ? ». Le bon sens recommanderait de produire, transformer, fabriquer sur place et de valoriser les déchets. C’est sa vision d’une écologie responsable qui créerait aussi de l’emploi.
- Symbiose entre agriculture et tourisme :
Francis Guttig tire la sonnette d’alarme en matière d’agriculture. « Si le soutien n’est pas manifeste, nous serons confrontés à l’enfrichement des pâturages ». Il plaide pour la promotion de la vente directe et la nécessité de trouver une symbiose entre l’activité agricole et touristique. Pour cela, les richesses, les traditions et le savoir faire du terroir doivent être valorisés pour ne pas perdre l’identité culturelle. Le développement du tourisme passera par l’entretien des axes de communication, la création de parkings, l’implantation de gîtes et la dynamisation de l’hôtellerie et de la restauration. Pour améliorer le cadre de vie, Francis Guttig considère que de progrès sont à faire dans l’accompagnement des collectivités pour le maintien des services à la population. Et d’observer la menace de désertification médicale et la politique incitative inaboutie à l’égard des médecins généralistes. Une fois encore, il se plait à mettre en exergue l’initiative de création d’un corps intercommunal de sapeurs pompiers dans le vallon du Soultzbach, prêt à prodiguer des secours dans les dix minutes après un appel.
C’est donc un langage de vérité que Francis Guttig et sa suppléante veulent tenir en étant des élus porteurs de projets pour que les choses changent « réellement ».
MH