Fête de la Musique

MASEVAUX

LES CHEMINS DE LA MUSIQUE

 

Dimanche 21 juin, la commission d'animation de la ville de Masevaux mettra les petits plats dans les grands en proposant une journée « fête de la musique » tout à fait exceptionnelle. Dès 10H30 et jusque tard dans la nuit, ce ne sont pas moins de 17 concerts qui se dérouleront dans les rues de la ville.

Un programme varié qui vous emmènera sur le chemin de toutes les musiques.

Le programme :

10H30 : ensemble des jeunes de la musique municipale au Schimmel

11H00 : concert apéritif de la musique municipale sur la place Clémenceau - groupe Stipf (blues-rock)  au casino du cercle Saint Martin (également à 20H30)

14H30 : Trompes d du Ballon d'Alsace sur la place des Alliés et la cantatrice Susan Mouton-Liger and Friends à l'église Saint Martin -

15H et 16H30 : Didgeridou sur la placette à côté de la Maison de Noël

16H à 17H : Groupe D'Jayan sur la place des Alliés, l'accordéoniste Michel Blaison sur la placette de l'hostellerie alsacienne- expositions d'instruments de musique à la mairie

17H : Bloch H95, groupe d'électro, punk, core dans le domaine de l'Abbaye

17H30 et 21H :  Chansons à texte du groupe dollérois « Sourd'Oreille »

18H : Fretnoise, pop-rock, sur la place des Alliés

19H : Créaliance à côté de l'école des Remparts, chansons françaises de « Qu'oies de neuf », nouveau groupe vocal sur la placette de la Maison de Noël

21H : Variétés françaises avec Jean Louis Gebel sur la placette de l'hostellerie alsacienne

21H30 : Pop -rock avec le groupe Mââb sur la place des Alliés

22H organisé par l'Emma Cramée sur la placette de la maison de Noël. Buvette et petite restauration toute la journée. Renseignements au

03 89 82 41 99.   

 

A la Grange Burcklé

MASEVAUX

SPECTACLE : GRANGE BURCKLE :

DES SEINS DES LYRES OU DESSINS DELIRES

 Vendredi 19 et samedi 20 juin à 20H , c'est une rencontre  entre l'art pictural et la parodie du showbizz qui vous est proposée à la Grange Burcklé.

Jean Marie EBLE alias Octave Octavia se fait croquer en pleine scène par le peintre plasticien Cheni sous le regard inquiet mais philosophe du manager Armand. Tantôt sexy et sensuelle elle est Octavia, tantôt frimeur et crooner il devient Octave. Sur scène, les personnages surprenants défilent et  le peintre Cheni  essaie de les capturer. La musique, la peinture et l'amitié multiplient les joies et divisent les peines. Pendant ce temps, la vidéo permet au public de suivre en live, le travail du peintre. .

Pour le metteur en scène Armand Laurent, cette rencontre entre les deux artistes nait

des changements intervenus dans la place et le rôle des femmes dans la société qui  ont profondément bouleversé la vision traditionnelle de la différence entre les sexes.

La distinction claire du Masculin et du Féminin laisse apparaître sinon une confusion des genres du moins des passerelles de plus en plus nombreuses. En chaque homme il y a une femme qui sommeille, l'inverse est vraie aussi.

Un spectacle voué à l'humour, au fou rire. Le spectateur pourra devenir acteur...

Chacun pourra laisser son empreinte de main dans une grande fresque dédiée à l'amour de la vie, à l'amour des autres.

Retrouvez Octave-Octavia sur internet : http://octave-octavia.com  - Renseignements et réservations à l'office de tourisme au 03 89 82 41 99 ou sur  http://www.grange-burckle-masevaux.com. Tarifs : 9,7 et 4€

Départ des Soeurs

MASEVAUX

LE DEPART DES SŒURS ANNE ODILE ET ANDRE BERNARD

 

Il y avait beaucoup d'émotion mardi soir à la mairie de Masevaux où le maire Laurent Lerch avait invité une foule d'amis des Sœurs Anne Odile et André Bernard appelées à quitter la commune après 38 années passées dans la cité de Masevaux.

Avec leur départ, c'est une page d'histoire locale qui se tourne. Depuis 135 années, les Sœurs de la Congrégation des Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé étaient présentés à Masevaux,  dispensaient leur savoir aux écolières et aux écoliers masopolitains ensuite, apportaient leur réconfort aux malades et participaient à la vie cultuelle de la cité.

Sœur André Bernard et Sœur Anne Odile ont œuvré dans cette dimension et ont su parfaitement s'inscrire dans le paysage masopolitain et dollérien.

Sœur André Bernard, native d'Oberbruck enseignait à l'école « Les Abeilles » jadis « école des filles » jusqu'à son départ à sa retraite en 1985. Directrice de l'établissement, elle transmit alors le flambeau à Alain Lichtenstger qui devint le premier homme à enseigner aux Abeilles depuis 1904. Sportive, on retrouvait Sœur André Bernard sur les pistes enneigées du Ballon d'Alsace ou à enfourcher son vélo pour accompagner les élèves. A sa retraite, elle s'est encore davantage impliquée dans la pastorale de la santé, elle incarnait l'espoir et la générosité   auprès des malades. Avec Sœur Anne Odile, elle était une choriste appréciée au sein de la chorale Sainte Cécile et une animatrice dévouée du Jeu de la Passion où elle s'occupait notamment des figurants - enfants.

Comme le soulignait avec chaleur le maire Laurent Lerch, Sœur Anne Odile, « c'est la soif d'apprendre, de créer, d'entreprendre, de donner. » Pour l'ancien directeur d'école Alain Lichtensteger, c'était une maîtresse dévouée, patiente et attentive même avec les plus turbulents. D'ailleurs, un ancien élève de Ballersdorf en 1948 ne s'y est pas trompé, l'honorant par sa présence et lui remettant un cadeau à l'issue de la cérémonie. Artiste dans l'âme, on la retrouve aussi au centre socio culturel où elle initiera de nombreuses personnes au cannage des chaises. Henri Walgenwitz, le président de la Chorale, rappela avec poésie que « Sœur Anne Odile, c'est la superstar de l'art  floral qui dans tous les jardins de Masevaux cavale pour décorer l'église saint Martin ». A travers plusieurs anecdotes, Henri Walgenwitz confirmera à tout l'auditoire que Sœur Anne Odile est « un sacré personnage » qui va manquer à la vallée. Pour Sœur Marie Edith, délégué de la Sœur supérieure générale de la Congrégation, Sœur André Bernard et Sœur Anne Odile ont inscrit en lettres d'or dans leur cœur : « donner le meilleur de soi-même ».

Soeur Anne Odile concluait cette touchante cérémonie : « nous ne partons pas de gaieté de cœur, nous remettons notre avenir en la Divine Providence ». Un bel exemple de don de soi.

MH

A l'honneur

FOOTBALL

A L'HONNEUR : ALAIN MONPOINT

Vendredi dernier en guise d'ouverture aux festivités du 70^ème anniversaire du FC Sentheim, l'arbitre du club Alain Monpoint accueillait ses amis sur une pelouse dont il connait les moindres recoins pour fêter son jubilé. Natif et domicilié dans le village voisin de  Soppe-le-Haut,  Alain est un fidèle du club de l'avant-vallée de la Doller.  S'il n'a jamais goûté aux taches administratives, Alain Monpoint  est un homme de terrain. Ses premiers pas, il les fait grâce au maire actuel du village Bernard Hirth, enseignant alors à Soppe le Haut et éducateur des jeunes au FC Sentheim. Il fera toutes ses classes au sein du FCS, devenant un défenseur intraitable et redouté des attaquants adverses. Au contact d'entraineurs compétents comme Serge Walczak, Alain Monpoint apprend le métier éducateur. Puis, il franchira le cap. D'abord responsable de l'équipe seconde en 1991, il s'occupe ensuite des jeunes avant de  prendre en main l'équipe fanion. En 1997/98, elle manque de peu la montée pour deux petits points, mais sous son impulsion, le club se structure. Il est à la base de la création de l'équipe espoirs qui évoluera au niveau régional.  Deux ans après, Alain Monpoint prend de la hauteur et devient manager général du club avant de reprendre les rênes de l'équipe 1  en 2001 n'échouant que lors du dernier match pour accrocher les barrages de montée.

C'est un peu par hasard que la carrière du jubilaire va prendre une nouvelle tournure.  A la demande du club, il se rend à une réunion en 1999, convaincu  qu'il s'agit d'une session de formation pour arbitres-dirigeants. Il comprendra très vite qu'il s'agit d'une formation pour les nouveaux candidats arbitres. Peu importe, Alain Monpoint se prend au jeu et réussit avec brio son examen. Depuis, il exerce avec bonheur sur les terrains du Haut-Rhin. Il fait apprécier son sens de la pédagogie, sa psychologie et son calme. Alain Monpoint aura bien mérité les multiples honneurs qui lui auront été faits pendant ce week-end.     

70 ans de foot à Sentheim

FOOTBALL

FC SENTHEIM : LA FÊTE MALGRE TOUT

Ce week end, le FC Sentheim a fêté son 70ème anniversaire. Un rendez-vous du souvenir tout en émotion qui a rassemblé ceux qui ont fait et ceux qui font le club phare de l'avant vallée de la Doller. La fête aurait pu être totale si l'équipe fanion était parvenue à composter son billet pour la promotion d'excellence mais, malgré un large succès face à l'ASRS Mulhouse, cela n'a pas été suffisant pour les protégés d'Olivier Walgenwitz, battus au goal average particulier par Raedersheim.

Ce 70^ème anniversaire s'est déroulé en trois mouvements : ouverture des festivités le vendredi soir avec le jubilé Alain Monpoint (voir plus loin) ; le samedi était consacré aux rencontres de jeunes. Le blé qui lève sentheimois a mis un point d'honneur pour remporter toutes les confrontations de la journée avant que les officiels ne se retrouvent au club house pour honorer les membres méritants du club. L'occasion pour les diverses personnalités, du président Serge Jaeg au conseiller général Jean Luc Reitzer en passant par le Maire Bernard Hirth ou par l'animateur territorial de la LAFA, Jean Pierre Nimis de saluer l'action des pionniers du club, qui en 1937 étaient des visionnaires puisqu'ils achetèrent avec leurs économies un champ, aujourd'hui un complexe sportif, qui accueille les 3 équipes séniors et les 6 formations de jeunes du FC Sentheim. Rien de plus normal donc que le maire Bernard Hirth dévoile en compagnie du maire des enfants  Théo Podlinski et  du président Serge Jaeg, la plaque inaugurale du « complexe sportif des mousquetaires ».  Le petit lopin de terre acheté avec les économies des membres fondateurs est devenu un joyau qui va encore s'enrichir d'un terrain de football à sept pour  les plus jeunes. On pourra toutefois regretter que personne n'ait osé évoquer le dossier de création d'un terrain synthétique qui fait cruellement défaut à la vallée de la Doller.

Mais, du côté du FC Sentheim, on a toujours su rester patient : tant sur le plan sportif que sur celui des infrastructures, les présidents qui se sont succédés, n'ont jamais voulu brûler les étapes, préférant bâtir dans la durée pour que le club s'inscrire encore davantage dans le paysage associatif local et dans le monde du football haut-rhinois.

Une démarche louable qui permet aujourd'hui au FCS d'envisager l'avenir avec sérénité et confiance.

Les médaillés : lettre de félicitations : Charles Bischoff, Jean Pierre Carvalho, Patrick Weber, Juanito Hemeri, Gérard Dubois, Serge Weber, Gilbert Ehret, Hervé Uhlen, Mathieu Suissa

Breloque de bronze : Frédéric Simon, Stéphane Buhr, Cathy Colonna, Michel Scheubel, Céline Jaeg, Vincent Romann

Breloque d'argent : Claudine Jaeg, Vincent Dominguez, Jean Jacques Iltis, Emilio Stella

Breloque de vermeil : Alain Monpoint, Serge Jaeg, Yannick Galli, Jean Jacques Walgenwitz 

Breloque d'or : Robert Hirth

Plaquette de bronze :Bernard Hirth.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo :Paul Ruthmann        

Spectacle

MASEVAUX

A LA GRANGE : QUI A TUE LE DR HOUSE ?

 Après un week-end consacré à la musique et au chant, place au théâtre, à l'humour, à la dérision avec les Schnoggas de Burnhaupt le Bas qui proposent leur nouveau spectacle : « qui a tué le Dr House » vendredi 12 et samedi 13 Juin à 20H à la Grange Burcklé de Masevaux.

Meurtre ? Suicide ? Règlement de compte ou vengeance ? Qui peut bien en vouloir au Dr House ? Voilà l'énigme dans laquelle les Schnoggas nous emportent. Nous allons ensemble essayer de retracer la dernière journée du Docteur House à travers des rencontres de gens peu ordinaires et parfois bien étranges.

Attention sérieux s'abstenir et  si l'absurde ne vous fait pas peur venez suivre cette histoire où les petits détails provoquent les grandes interrogations !!!!

Sur la scène, quatorze spécialistes, sans qui aucune opération ne serait possible,  s'embarquent dans une aventure peu commune.

Rachel et Christophe Adam, Noëlle et Fabrice Andler, Astrid et Patrick Bruckert,Carole Deyber, Véronique et Philippe Duffner, Cathy Hervy, Damien Kirscher, Amandine Lallement, Guy Sauner, Jacquy Turrel

Réservations et renseignements à l'office de tourisme au 03 89 82 41 99 ou sur internet : http://www.grange-burckle-masevaux.fr

Tarifs 7, 5 et 3 euros

Les nouveaux talents de la Grange

MASEVAUX

GRANGE BURCKLE : REVES EXTREMES AVEC DE NOUVEAUX TALENTS

 

Promouvoir de nouveaux talents, c'est un des objectifs, c'est un des objectifs d'Armand Laurent de la Grange Burcklé à Masevaux qui, samedi 6 juin à 20H, fera la part belle à un groupe dollérien « D'Jayan » et à une jeune chanteuse mulhousienne, Joanna Delson, en première partie.

« Rêves extrêmes », c'est le premier album de chansons françaises à textes d'un trio auteur-compositeur multi interprètes qui se produira avec deux jeunes danseuses Victoria et Lisa, également domiciliées dans la vallée de la Doller. Plus que de simples chansons, Eva, Florina et Loran vont vous faire voyager dans un univers de rêves et d'espoirs. Dans un monde où tout part à la dérive, D'Jayan revisite la vie en apportant par sa sensibilité, un réconfort et une certaine idée des valeurs perdues. Avec ses mélodies accrocheuses dans un univers profond, D'Jayan vous offrira un vrai voyage en émotions.

En première partie,  le public découvrira Joanna Delson, une jeune mulhousienne de 20 ans qui démarre avec des paroles très personnelles où elle revendiaque le droit d'être elle-même. Influencée par Calogero, Jo Delson aime bien s'approprier différents styles même si elle avoue avoir des prédispositions pour le rock n'roll.

Retrouvez D'Jayan et Jo Delson sur la toile : http://www.djayan.fr et http://jo-delson.skyrock.com

Tarifs : 7, 5 et 3€. Réservations auprès de l'office de tourisme au 03 89 82 41 99 ou sur internet http://www.grange-burckle-masevaux.com

70 ans de foot à Sentheim

FOOTBALL :

SENTHEIM : UNE MONTEE POUR LE 70EME ANNIVERSAIRE ? 

C'est avec un retard d'un an que le FC Sentheim fêtera son 70ème anniversaire le week-end prochain.

L'an passé, le président Jaeg, fidèle au poste depuis 12 années, le concède volontiers : le club avait d'autres chantiers en marche et a du se résoudre à décaler son anniversaire d'une saison. Dimanche 7 juin, ce serait pourrait bien être l'apothéose pour le club de l'avant-vallée de la Doller. En effet, après l'équipe seconde qui retrouve la promotion, l'équipe fanion pourrait bien accéder en promotion d'excellence. Mais pour cela, il faudra battre l'AS Red Star Mulhouse, compter sur un faux pas de Raedersheim et espérer que Bourtzwiller Mulhouse reste second dans le groupe A.

Les Aloyse Hirth (père de l'actuel maire), Joseph Arnitz, Félix Facques et Albert Keller étaient sans doute bien loin de ces considérations lorsqu'ils achetèrent en 1937 un pré avec leurs économies pour le mettre à la disposition de la jeunesse de Sentheim pour y pratiquer ce sport déjà si populaire. Ce pré, il restera leur possession jusqu'en 1998 où la commune en fera l'acquisition. 

C'est le 22 avril 1938 que les statuts du club furent déposés au tribunal cantonal de Masevaux mais ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que l'activité débuta  réellement. Un redémarrage  laborieux mais des hommes d'exception permirent au club de trouver très rapidement  une réelle stabilité. On pense là à Joseph Ehret, toujours au four et au moulin  qui a presque occupé toutes les fonctions au sein du club, à Henry Flory, secrétaire de 1947 jusqu'à son décès en 1993 ou encore à d'autres qui ont récemment quitté cette terre, Jean Pierre Hirth ou encore Michel Dantung.

Sur le plan sportif, le FC Sentheim, après avoir joué au yoyo de 1955 à l'an 2000  entre la division IV et la division I, connaît actuellement ses plus belles années sportives. Alain Monpoint et Vincent Dominguez, au poste d'entraîneur, poseront les pierres sur lesquelles Philippe Podlinski s'appuiera pour faire grimper le club de deux échelons de la division 1 à la promotion d'excellence. Chez les jeunes aussi, le FC Sentheim s'est structuré depuis sa sortie en 2001 de l'entente Basse Doller. Il compte au moins une formation dans chaque catégorie d'âge.

Aujourd'hui, le FC Sentheim est un club raisonnablement ambitieux : même s'il se sent un peu à l'étroit, il dispose d'installations performantes bichonnées par le vice-président Michel Scheubel qui en font un club attractif. A 70 ans, l'âge des caprices est passé, il veut continuer à grandir avec sagesse et humilité. 

Le programme des festivités : vendredi 5 juin à 19H : Jubilé Alain Monpoint - samedi 6 à partir de 14H : matches de jeunes - 17H : réception officielle avec remise de distinctions - dimanche 7 juin : 10H : rencontre de l'équipe 3 - 16H : rencontre de championnat de l'équipe fanion Sentheim - ASRS Mulhouse.          

    

10 ans de chalet

SICKERT :

CHALET ET RANDONNEURS - UN MARIAGE DE RAISON

« 10 ans déjà que le chalet du col du Sickertbach a vu le jour, précédé de peu par ceux du Sattelboden et du Grambaechlé à Masevaux » s'est plu à rappeler dernièrement, Roger Gaugler, Maire de Sickert et Président de la Communauté des Communes de la vallée de la Doller et du Soultzbach.

La municipalité convie tous les ans la population de Sickert à la traditionnelle fête champêtre au chalet du Sickertbach. Le Maire a, à cette occasion, brièvement retracé l'historique des chalets de la vallée. Leur construction, a-t-il souligné, a été financée par l'ancien SIVOM -10 000€ environ par chalet- et subventionnée à 50% par le Conseil Général. Les emplacements ont été choisis par le Club Vosgien qui souhaitait que l'accès emprunte les chemins de randonnée et soit interdit aux véhicules à moteur.  Véritables points de chute pour les randonneurs qui y trouvent fourneau ou cheminée et quelquefois barbecue, souvent à moins d'une heure de marche des parkings publics, ils permettent de développer le tourisme vert auprès d'une population pas nécessairement portée sur la randonnée sportive.

Le chalet de Sickert, à l'instar de ses neuf semblables, a été construit avec des mélèzes et douglas fraîchement coupés à quelques mètres du site. Les arbres sciés à la lune descendante - pour qu'il n'y ait pas de sève à l'intérieur -ont été assemblés selon une technique canadienne, « la fuste » que M.  Demunsch, bûcheron à Oderen, a enseignée à Jean Koehl. C'est ce dernier qui, avec son équipe, construira l'intégralité des chalets de la vallée de la Doller.

Le fascicule « Les Chalets De La Doller » édité par l'office de tourisme de Masevaux est en constante réédition, tant est grand l'engouement du public pour ce type de destination verte. Les règles d'utilisation ne sont pas toujours respectées, notamment en ce qui concerne poubelles et ordures mais le cadre régulièrement remis en valeur par les bénévoles de la commune reste particulièrement accueillant et reposant.

Démonstrations des pompiers du vallon

VALLON DU SOULTZBACH

APRES-MIDI SECURITE 

Dimanche dernier, les habitants du vallon du Soultzbach ont eu l'occasion de prendre contact avec le tout-nouveau corps intercommunal des sapeurs-pompiers du vallon du Soultzbach à l'occasion d'une après-midi sécurité qui se déroulait aux abords du foyer rural et dans la cour de l'école élémentaire de Soppe-le-Haut. Issu du corps à présent dissous de Soppe-le-Bas, le nouveau corps placé sous la responsabilité de l'adjudant chef Didier Muller compte 29 sapeurs-pompiers volontaires actifs, trois vétérans et treize membres garnissent les rangs de l'association des jeunes sapeurs-pompiers de la vallée de la Doller. Si pour l'instant, six hommes du feu sont domiciliés à Soppe-le-Haut, il n' y en a encore aucun du côté de Mortzwiller. Mais l'adjudant chef Didier Muller est confiant. L'esprit de corps et la belle homogénéité qu'ils ont encore démontrés dimanche dernier sauront convaincre les candidats.

Sous un chaud soleil, les organisateurs du syndicat intercommunal du Soultzbach et du corps intercommunal avaient requis le partenariat des sociétés Best of Santé et MJ sécurité pour mettre en place diverses interventions. Il fut ainsi question de l'utilisation du défibrilateur placé devant le foyer rural, du maniement d'extincteur ou encore de prévention de la sécurité à domicile. « Montrer c'est bien mais participer c'est mieux ». C'est ainsi que les volontaires pouvaient s'exercer à éteindre un feu de friteuse pendant que les plus jeunes s'entraînaient sur un petit parcours sportif.

Une excellente initiative qui a peut-être fait naître des vocations.

MH