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Presse écrite et télévisuelle - Page 53

  • Football - Brèves de l'Assemblée générale de la Lafa

    Samedi lors d’une assemblée générale  de la Ligue d’Alsace de football rondement menée, les clubs ont adopté un certain nombre de nouveaux règlements qui impacteront les compétitions.

    • Exit les prolongations :

    Pour donner encore davantage de chances aux sans-grades, les prolongations seront supprimées à compter de la saison prochaine dans toutes les épreuves de coupe départementale ou régionale. Par contre, elles demeureront en vigueur en Coupe de France. Du côté des organisateurs, on se frotte aussi les mains, cela permettra de placer une journée de coupe en semaine à la fin du mois d’août, les prolongations ne viendront plus jouer les empêcheurs de tourner en rond.

    • Sauvetage temporaire de la division 3

    Actuellement, la division 3 ne compte plus que 28 équipes. Autant dire que ce championnat est bancal. Pour retrouver un peu de stabilité, les clubs ont adopté la mesure visant à limiter l’accession en division supérieure uniquement au premier de chaque groupe de division 3. Avec les 8 relégations prévues en division 2, cela permettra de gonfler l’effectif de la division 3 pendant au moins un an. Mais, d’ores et déjà, les responsables des compétitions de la Lafa planchent sur une réforme plus en profondeur.

    • La Lafa à l’écoute des clubs à St Amarin

    Les dirigeants de la Ligue, soucieux d’intensifier leur politique de proximité, iront à la rencontre des clubs du secteur Hardt/3 Vallées ce vendredi 25 novembre à partir de 19H30 dans la salle du Cap de St Amarin. Il y sera notamment question d’évolution des compétitions chez les jeunes et les séniors, de bénévolat ou encore de formation.  Un rendez- vous où comme le clame le président Gemmrich, la Ligue répondra à toutes les questions « sans langue de bois ».  

  • Sports : Stéphane Patrouix à la Diagonale des Fous

    162 km, 9642 m de dénivelé positif, ce sont les chiffres effrayants de la Diagonale des Fous, le grand Trail de l’île de la Réunion, un des raids les plus difficiles au monde.  Un masopolitain Stéphane Patrouix établi à la Réunion  sera allé au bout de lui-même pour  franchir la ligne d’arrivée.

    « La diagonale des Fous », c’est avant tout une aventure ; pour celui qui en prend le départ  et un accomplissement individuel pour ceux et celles qui viennent à bout d’un parcours des plus exigeants.   Près de 2400 « fous » se sont lancés dans cette aventure.48% des coureurs ne verront pas l’arrivée au Stade de la Redoute. En un peu moins de 20 km, on passe d’une altitude de 17m à plus de 2300m pour atteindre le volcan du Piton de la Fournaise dans un froid glacial de 0°. De la boue, de la pluie et beaucoup de sueur  pour venir à bout du Piton des Neiges avec un dénivelé de 1200m en 5kms.  Stéphane Patrouix faisait partie de ces anonymes. Il aura franchi la ligne d’arrivée au bout de 60 heures et 5 minutes, loin derrière le savoyard Julien Chorier vainqueur en  23H. Mais pour Stéphane, l’essentiel était ailleurs, il voulait absolument venir à bout  de cette « Diagonale des Fous » qui ne lui avait pas souri il y a deux ans et où il avait dû se résoudre à l’abandon.

    Fourbu, épuisé, Stéphane Patrouix    aura bien mérité de sabrer le champagne avec ses camarades d’équipe sur la ligne d’arrivée d’un  stade la Redoute qui s’apparentait plutôt à un stade de la délivrance.

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  • Masevaux : la station d'épuration opérationelle

    Samedi matin, le maire de Masevaux Laurent Lerch conviait conseillers municipaux et membres des commissions à visiter la nouvelle station d’épuration opérationnelle depuis le 18 octobre à 11H50.

    Un beau soleil automnal accompagnait les visiteurs.  Seules quelques effluves  rappelaient la présence de l’ancienne station créée entre 1974 et 1976. Bientôt, il n’en  sera bientôt plus rien, l’ancien bassin sera détruit et recouvert de terre. Si l’ancienne station était dimensionnée pour une capacité équivalente à 3200 habitants, la nouvelle qui fonctionne selon les mêmes principes biologiques est conçue pour une équivalence de 5400 habitants dont 1000 pour l’usine de glaces Erhard, qui en amont, mettra en place un pré traitement spécifique.

    Comme le soulignait le maire Laurent Lerch, ce sont une multitude de plans pluriannuels qui ont été programmés  pour la mise en place de réseaux adéquats. La grande majorité des rues masopolitaines a d’ailleurs été éventrée dans cette perspective.

    En concevant ce nouvel outil, les édiles masopolitains pensaient que les huit communes de la haute vallée viendraient se connecter sur le réseau masopolitain. Finalement, il  n’en a rien été, seul Niederbruck adhérant à ce projet. Les travaux de construction ont débuté le 29 mars 2010. Ils ont coûté 2,6M€  avec un taux de subventionnement de 40%. Depuis le 18 octobre, elle est opérationnelle. Le premier traitement des boues interviendra le 5 décembre. La commune a aussi cherché à intégrer la dimension environnementale dans cette réalisation puisque le bâtiment technique  a été réalisé avec une ossature bois, il intègre des panneaux solaires produisant l’eau chaude  et un éclairage  à  base de Led.

    A présent, il reste encore à réhabiliter la voie d’accès et ensuite, cette station pourra avoir une vocation pédagogique en accueillant les visites scolaires.

    Comme le précisait le directeur des services de l’eau et de l’assainissement de la ville de Masevaux Fabrice Maillard, le 18 octobre était bien un jour historique pour Masevaux.

    MH      

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  • Football - Jouez jeunesse

    Les U15 de l’US Oberbruck Dolleren

    En début de saison, le président des jeunes de l’US Oberbruck Dolleren, Gilles Weiss, nourRissait quelques inquiétudes sur la capacité de son cru U15 2011/2012 à s’adapter au nouveau championnat A. IL est vrai que l’équipe avait été amputée de deux tiers de ses éléments qui accédaient en U17. Mais, sous la houlette de  sa nouvelle doublette Rémi Gebel et Désiré Gasser, l’équipe a très rapidement démontré qu’elle avait les moyens de jouer un rôle intéressant dans ce championnat. Passée la défaite lors de la journée inaugurale face à l’EJSH Habsheim, les jeunes aux maillots rouges de l’arrière vallée ont très rapidement redressé la tête, s’imposant face à Kingersheim, aux doublures de l’ASCA Wittelsheim et face à l’Entente Ungersheim. Samedi dernier, face au co leader Sausheim, l’USOD aura bien résisté ne s’inclinant que d’une courte tête 1-2. Ce mercredi, ils tenteront de poursuivre leur carrière en coupe face à Aspach le Haut avant d’aller dans l’antre de l’impressionnant leader Berrwiller.

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    LES U15 de l’EJ3B Burnhaupt le Bas

    Pour leur seconde saison en promotion, les jeunes de l’EJ3B Burnhaupt le Bas avaient démarré la compétition de la meilleure des manières. Deux victoires face à St Louis et Vx Thann lors des trois premières journées puis plus rien. Ils viennent de concéder quatre défaites consécutives. Pourtant, hormis la déculottée face à Biesheim, les poulains de Serge Micodi ne déméritent jamais. Samedi dernier face à Ste Croix en Plaine, ils auront largement dominé la première période ne concédant qu’un but sur contre peu avant la pause. En seconde période, à force de se découvrir et de faire preuve d’une inquiétante stérilité offensive, ils ont laissé leur adversaire creuser l’écart pour l’emporter 2-1. Samedi prochain, ils auront fort à faire face à une équipe du haut du tableau Riedisheim mais c’est surtout au cours des deux dernières journées de championnat face à Brunstatt et l’ASIM2 que les jeunes burnhauptois devront glâner des points, faute de quoi, ils pourraient se retrouver irrémédiablement distancés du milieu du tableau.    

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  • Football - Echos

    Yves Weinstoerffer (Burnhaupt le Haut) « le match référence » : A l’instar du coach du FC Burnhaupt le haut, Jeff Haberbusch, le vice-président du FCB considérait que cette victoire face au leader St Louis Neuweg 2 constituait un match référence pour les burnhauptois : « après un passage à vide, certains joueurs nous devaient une revanche. Ils l’ont prise et ont su démontrer qu’ils étaient des joueurs sur qui nous pouvons compter. Après le match contre Hagenthal, nous étions tous frustrés. Nous dominons les trois quarts de la rencontre et nous repartons avec un sévère 3-0. Il fallait réagir.  Aujourd’hui, tout y était ; l’envie, la motivation et la qualité. Le travail tactique que mène notre entraîneur depuis el début de la saison finira par payer. Nous sommes particulièrement satisfaits de la prestation de nos quatre jeunes. Certains jouent déjà avec l’assurance de vieux briscards. C’est encourageant pour la suite. A présent, nous occupons une bonne position d’attente mais il ne faut pas s’enflammer. Dimanche, il faudra remettre l’ouvrage sur le métier face à Altkirch et il faudra essayer de gagner en constance  » 

    Yannick Galli (US Thann) : Impressions mitigées. Yannick Galli, l’entraineur de l’US Thann, avait quelques regrets dimanche soir après le match nul de ses poulains face au CS Bourtzwiller Mulhouse : « nous faisons une excellente entame de match puisqu’après treize minutes de jeu, nous menons 3-0 puis nous retombons dans nos travers. Au vue de la physionomie de la seconde période, nous nous en tirons bien avec le match nul. Notre équipe est décimée par les blessures avec six absents, principalement en défense. Nous manquons cruellement d’expérience et je ne peux pas jeter la pierre aux jeunes qui découvrent la promotion. La seule fois où nous avons pu aligner notre équipe type, nous avons pris les quatre points. Aujourd’hui,  il faut tout reconstruire. Le maintien sera difficile à décrocher mais je crois en mes joueurs ». 

    Sabrina Staffolani (capitaine féminines FC Masevaux) : « jouer pour Audrey ». Du côté du FC Masevaux, la défaite des masculins face au RC Guebwiller ne pesait pas grand-chose face au drame que connaît l’équipe féminine avec la disparition accidentelle d’une jeune joueuse Audrey Mahler à l’âge de 28 ans : « Audrey nous a rejoints à la fin du mois d’août pour nous aider à reconstruire une équipe et pour que l’aventure des féminines ne s’arrête pas. De semaine en semaine, elle a accompli des progrès considérables et elle s’affirmait vraiment à son poste d’arrière droit. Audrey avait une volonté de fer, c’était une fille qui s’efforçait toujours de positiver et qui avait une joie de vivre communicative. Aujourd’hui, toutes les filles vont vouloir se montrer digneS d’Audrey ; nous n’oublierons pas son sourire et sa générosité. Nous nous battrons tous les dimanches pour elle ». 

  • Masevaux - Cultiver la gentillesse

    Née au Japon dans les années 60, la Semaine de la Gentillesse se décline  dans un réseau de 19 pays. La France en fait partie et proposait la sienne du 7 au 13 novembre.  Du côté des associations des commerçants et artisans du Pays Thur Doller, on a voulu, en collaboration avec la chambre de commerce et d’industrie, s’associer à ce concept en distribuant 4000 kgs de pommes.  C’était aussi l’occasion pour réaffirmer le principe de commerçants éco-responsables, soucieux  de faire du commerce tout en pensant à préserver la planète.  A Masevaux, pendant toute la semaine, les clients  recevaient des filets réutilisables et samedi, ils étaient nombreux à venir chercher leurs pommes, bonnes à croquer ou bonnes à cuire sous la tente dressée place Clémenceau. La distribution était assurée par les membres de l’association des arboriculteurs de la vallée qui en profitaient également pour délivrer quelques recettes autour des pommes.

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  • Masevaux - Le successeur de Christian Blind : de la Vendée à l'Alsace

    C’est un vendéen de  47 ans natif de St Jean de Monts, Eric Ordronneau qui prendra la succession de Christian Blind. Ses valises, il les a posées il y a six en Alsace, du côté de Ribeauvillé plus précisément.  Pâtissier de formation, Eric Ordronneau a également exercé en tant que restaurateur. C’est à la faveur de son service militaire qu’il effectuait à Reims qu’il a eu un coup de foudre pour l’Alsace.  « Nous venions régulièrement faire nos manœuvres au Col du Bonhomme et j’ai été séduit par la région ».

    Après avoir essayé de trouver une affaire du côté de Colmar, Eric Ordronneau a élargi ses horizons et a eu connaissance de la proposition de Christian Blind : « j’aime beaucoup le cachet de ce commerce avec  le partage salon de thé- pâtisserie.  Il existe une âme dans cette ville et dans ces commerces où tout le monde se connaît. C’est un peu une grande famille ».

    Nous ne pouvons que lui souhaiter le même succès que son prédecesseur

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  • Masevaux : Portrait - Christian Blind, histoire d'une vie de travail

    A 70 ans révolus et après plus de 56 années de métier, le pâtissier-chocolatier de Masevaux Christian Blind a décidé de faire valoir ses droits à la retraite. Il passera le flambeau officiellement à Eric Ordronneau le 22 novembre, un vendéen établi à Ribeauvillé  (voir plus loin)qui hérite d’un commerce florissant. Retour sur un parcours exceptionnel

    • A deux heures du matin, à quatorze ans

    Avant dernier d’une famille de sept enfants, Christian Blind est un belfortain bon teint. Dès son plus jeune âge, il est fasciné par la pâtisserie et à douze ans déjà, il donne un coup de main dans le laboratoire d’un artisan. C’est décidé, il sera pâtissier et à quatorze ans, il entre en apprentissage chez Gullerot. Traverser Belfort à deux heures du matin ne l’effrayera pas : « je voulais être là dès le début de la journée de travail pour apprendre le maximum de choses ». Il restera chez ce patron jusqu’à en 1958 où il est appelé sous les drapeaux. Comme les jeunes de son âge, il est mobilisé en Algérie. D’abord dans l’artillerie puis dans le train. Pendant les 28 mois de service militaire, il n’a de cesse de s’inquiéter : « serai-je encore capable de préparer les recettes » ? Il est tranquillisé à son retour  en 1961. Il n’a pas perdu la main et fera étalage de son savoir faire à Seloncourt où il remplace le patron victime d’un accident.

    • De 80 à 500 petits pains

    En 1964, Christian Blind se marie avec Michèle, elle aussi belfortaine et fille de commerçant. Deux enfants naîtront de cette union, Sophie et Cathy. En 1964, Christian Blind a rejoint la pâtisserie Muller à Belfort.  Cet établissement est une victime indirecte d’une décision de la municipalité de changer le plan de circulation. En un mois, elle perd 40% de son chiffre d’affaires. Avec le boulanger, Christian Blind prend le taureau par les cornes et propose d’aller  au devant des établissements scolaires et de vendre des petits pains à la récréation. De 80 les premiers jours, ce sont plus de 500 petits pains qui seront proposés chaque jour dans trois écoles de Belfort. La pâtisserie est sauvée.  Au décès du patron, Christian Blind n’adhère pas à la méthode proposée par le repreneur. Il s’en va poursuivre son métier chez Monnier où « il s’éclate comme jamais. On faisait vraiment de belles choses ».

    • Une première recette de 420 Francs

    En 1973, c’est un peu par hasard et grâce à un banquier qu’il apprend que le pâtissier Brunner cherche à vendre sur Masevaux. Il était propriétaire d’une pâtisserie sur la place des Alliés et gérait celle de la rue du Maréchal Foch pendant l’absence du propriétaire, M Garnier, hospitalisé. Finalement, grâce au soutien du propriétaire, Christian Blind ouvrira son commerce le 11 septembre 1973.  Michèle Blind s’en souvient comme si c’était hier « nous avions retardé l’ouverture d’une semaine, le temps de me remettre de l’accouchement de ma seconde fille, Cathy.-NDLR : elle est née huit jours avant-  Pour notre premier jour, un mercredi, la caisse était de 420 francs ». Le nouveau pâtissier  masopolitain l’avoue aujourd’hui : «j’étais sceptique au début. Les alsaciens allaient-ils adhérer à cette autre pâtisserie que je proposais, la patronne allait-elle s’adapter ? » Finalement, après un an d’ouverture, il faut reconnaître que la mayonnaise a pris. Le 31 octobre 1974, il embauche une vendeuse, Colette Schmitt.

    • Un magasin de fleurs avant la rue piétonne

    Au début des années 80, il se lance un nouveau défi. Réhabiliter la vieille bâtisse appartenant à Emile Jung et la transformer en un magasin de fleurs  à côté de la pâtisserie. L’idée lui est venue d’un ancien fleuriste belfortain qui lui disait « votre pâtisserie me ramène des clients. Pâtisserie et fleurs sont complémentaires ». En 1985, la ville de Masevaux décidera de transformer la rue du Maréchal Foch en artère piétonne. C’est tout bénéfice pour les commerces de Christian Blind. Il deviendra alors l’animateur de cette rue et proposera plusieurs fêtes de rues  avec l’école maternelle notamment. Longtemps d’ailleurs, il co-organisera  avec la directrice Monique Lerch la venue du St Nicolas à l’école.

    • Président malgré lui

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    Dès son arrivée à Masevaux, Christian Blind est démarché par Roger Lévy, Raymond Fessler et Henri Ketterlin, les responsables de l’association des commerçants. « Nous avons besoin de jeunes, me disaient-ils ! C’est le même langage que je tiens aujourd’hui ». Pendant des années, Christian restera dans l’ombre mais pas inactif bien au contraire. Mais, à la fin des années 80, les présidents se succédaient.  Au décès de Roger Lévy en 1984, c’est Dominique Fessler qui prendra la succession. Puis viendra Jean Schmitt et enfin Michel Emberger. Mais en 1993, le poste de président était à nouveau vacant et Christian Blind se laissa convaincre par Colette Heydet. Sous son impulsion, l’association va connaître un nouveau dynamisme : le salon du mariage, les Griffes de la mode, les braderies, les ventes de Noël, la fête de la citrouille, les cadeaux de la fête des Mères, les premières montées cyclistes du Ballon d’Alsace sont autant d’opérations impulsées à l’initiative de l’association. En dehors de la cité, l’avis du président Blind compte auprès des chambres consulaires et des élus. D’ailleurs son laboratoire a même été baptisé « Radio Mille-feuilles ». Dès l’aube, amis, élus, responsables associatifs, presse,  s’y succèdent et viennent partager un bon moment  autour d’un café. On y fait, on y défait, on y commente la petite et la grande histoire de la vie masopolitaine.

    A 70 ans, Christian Blind tourne  une grande et belle page de son livre. Le secret de sa longévité réside sans doute dans son amour pour le métier : « j’ai tous les jours  autant de plaisir à me lever à deux heures du matin  qu’à 14 ans ». Aujourd’hui, Christian Blind va encore aider son successeur pendant deux mois puis cet hyper actif ne restera pas les bras croisés. Il sera sans doute toujours là pour aider l’association des commerçants ou pour donner un coup de main à ces nombreux amis. Généreux, fidèle en amitié,  Christian Blind le sera jusqu’au bout ! Bonne retraite Christian !     

    MH

  • Masevaux - deux concerts, deux compositeurs

    La musique municipale de Masevaux, travaille d’arrache pied sur la préparation de ses deux dernières prestations de cette fin d’année.

    Une nouvelle fois, le comité de l’harmonie a décidé de donner en avant première son concert de Ste Cécile pour une cause humanitaire. Ce sera donc le 20 novembre en l’Eglise St Jean-Baptiste de Kembs à 16h30 et au profit de l’Adaj (Association d’accueil de  jour pour malades d’Alzheimer) que sera reversé la totalité de la quête. Le 27 novembre, les musiciens rejoueront ce concert dans le cadre des Festivités de la Libération  en l’Eglise St Martin de Masevaux à 16h30 également sous les baguettes de G. Steger et t F. Humbert.

     

    Deux grands musiciens à l’honneur

    Le premier sera Franz Liszt dont est fêté le 200e anniversaire de la naissance avec quelques unes de ses œuvres. D’une part, « Ad nos, ad salutarem undam » qui réunira un grand soliste réputé en Alsace et même au-delà, en la personne de C. Robischon qui interprétera cette belle partition à l’orgue accompagné par la cinquantaine de musiciens de l’harmonie. Sur les portées, les échanges entre l’organiste et l’orchestre feront quelques fois rage, mais s’assagiront bien vite. Gageons que l’organiste masopolitain  saura faire retentir son instrument à travers les murs de l’Eglise et ravira les amateurs du genre. Quand à la « Rapsodie Hongroise n°2 », que Gabriel Steger a choisi de mettre sur les pupitres, elle mérite encore un peu de travail non seulement à cause de ses divers changements de rythme, mais également pour sa technicité nécessitant  beaucoup de dextérité aux différents genres d’instruments.

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    Autre grand compositeur, autre commémoration, puisque nous fêtons en 2011 le 100e anniversaire de la mort de Gustav Mahler. Le 3e mouvement de sa 1ere symphonie, dite « Titan  sera joué en cette occasion, pourrait nous faire penser que la musique de Masevaux suit le cercueil de l’artiste tellement ce morceau évoque  une marche funèbre sur le thème récurrent de « Frère Jacques » qu’entament les timbales et repris ensuite par l’harmonie.

    La musique anglaise, prendra une place de choix dans ce programme avec Britten et Grundman. 

    Une belle page musicale que nous ont concoctés les deux chefs G.Steger et F. Humbert pour ces deux concerts ou tout le monde trouvera son plaisir.

    Rappelons que les entrées aux deux spectacles sont libres (plateau à l’entracte).

     

     

  • Soppe le Haut : Patrimoine Doller - un nouveau livre et une exposition

    C’est dans le cadre du centième anniversaire de la disparition du chanoine Winterer que la Société d’Histoire de la Vallée de Masevaux va présenter à Soppe-le-Haut, les 19 et 20 novembre, le dernier numéro de son bulletin Patrimoine Doller, ainsi qu’une exposition inédite sur les ecclésiastiques célèbres de la vallée.

     

    Le 21e bulletin de l’association comprend 160 pages abondamment illustrées, rédigées par treize auteurs. La première partie de l’ouvrage est consacrée au thème de l’incorporation de force, déjà largement traité dans les deux numéros précédents. Mais des corrections et compléments étaient nécessaires, de même qu’il a paru important de citer les témoignages de quelques réfractaires et aussi de Malgré-nous installés plus tardivement dans la vallée. La deuxième partie est plus classique et rassemble divers articles sur l’histoire locale, allant de la préhistoire jusqu’à nos jours.

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    Les lecteurs découvriront par exemple l’histoire du berger communal de Soppe-le-Bas, un article sur Masevaux au XVIIIe siècle, les traces de la présence de l’armée américaine à Lauw pendant la Première Guerre mondiale, l’historique du corps des sapeurs-pompiers de Guewenheim, etc. On pourra également y lire les biographies de deux prélats originaires de la vallée : le chanoine Landelin Winterer et l’évêque missionnaire Joseph Fady. Ces deux articles ont inspiré aux membres de la Société d’Histoire le thème de leur exposition d’automne, qui sera consacrée aux ecclésiastiques célèbres de la vallée de la Doller.

     

    Cette exposition se tiendra au foyer rural de Soppe-le-Haut le samedi 19 et le dimanche 20 novembre de 14h à 18h. L’entrée sera libre. Le public pourra en même temps acquérir le nouveau bulletin Patrimoine Doller n° 21, vendu au prix de 15 €. L’ouvrage sera aussi disponible à compter du 20 novembre à l’office du tourisme, dans les agences du Crédit Mutuel, chez « Espace Buro » et à la Maison de la Presse « Le Ranch» de Masevaux. Il peut également être commandé directement auprès des membres de la Société d’Histoire, ou sur le site www.masevauxhistoire.fr.